Un “miracle” qui tourne au cauchemar : La promesse fatale d’un soufi
Le 17 septembre 2014, dans l’atmosphère mystique du Pakistan, une histoire digne d’un scénario de film d’horreur s’est déroulée, impliquant un soufi aux ambitions un peu trop célestes et un villageois visiblement trop confiant dans les pouvoirs de son guide spirituel. Dans le petit village de Mubarakabad, un soufi, connu pour ses prétendus miracles, a décidé de pousser l’enveloppe de la crédulité humaine en promettant la résurrection.
La quête de la gloire mène à la tragédie
Ce n’était pas n’importe quelle résurrection. Non, notre illustre soufi ne voulait pas s’embêter avec des corps déjà passés de mode. Il voulait du frais, du vivant, de l’humain encore respirant. Et quelle meilleure idée que d’annoncer à ses disciples qu’il était temps de passer aux choses sérieuses en tuant puis en faisant revivre un homme ? Mais attention, pas n’importe quel homme : il fallait que ce soit un homme marié et père de famille, parce que, apparemment, le risque et l’horreur sont plus savoureux avec des enjeux familiaux.
Un volontaire pour l’au-delà : Le sacrifice de Muhammad Niaz
C’est dans ce contexte que Muhammad Niaz, un homme de 40 ans, travailleur journalier et père de six enfants, a décidé de se porter volontaire. Peut-être espérait-il une promotion dans l’au-delà ou simplement une échappatoire à ses responsabilités terrestres. Quoi qu’il en soit, le lendemain, Niaz s’est retrouvé ligoté sur une table, prêt pour le grand saut vers l’inconnu sous les yeux ébahis des villageois.
La désillusion : Quand le “miracle” ne se produit pas
Alors que Niaz était littéralement entre la vie et la mort, une âme charitable a décidé qu’il était peut-être temps de prévenir la police. Quand les forces de l’ordre sont arrivées, elles n’ont trouvé que le corps sans vie de Niaz, le soufi tentant désespérément de réciter ses incantations magiques pour ramener à la vie ce qui était désormais un cadavre.
Dans un revirement de situation digne d’un film de série B, le soufi a tenté de prendre ses jambes à son cou une fois réalisé que son “miracle” était un échec cuisant. Heureusement, les villageois, probablement réveillés de leur transe par le spectacle macabre, ont réussi à le capturer et à le remettre aux autorités.
Le sacrifice d’un frère : Une foi inébranlable
Le corps de Niaz a été emmené pour autopsie avant d’être rendu à sa famille pour les funérailles. Sa sœur, Samina, dans une déclaration qui oscille entre la dévotion aveugle et le déni, a affirmé que son frère était désormais au paradis, récompensé pour ses services rendus au soufi. Elle a même argué que le soufi ne méritait pas l’arrestation, car après tout, son frère s’était porté volontaire pour ce “miracle”.
Épilogue : Une leçon d’humilité pour les DUMBER
Cette histoire tragique, teintée d’un humour noir aussi sombre que les intentions du soufi, nous rappelle cruellement que les miracles demandent plus qu’une simple foi aveugle, surtout lorsqu’ils impliquent des actes irréversibles. Quant au soufi et à Samina, ils resteront dans les annales comme des exemples parfaits de ce que la crédulité et une foi mal placée peuvent engendrer : un mélange détonant d’absurdité et de tragédie.
Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager cette histoire pour sensibiliser le plus de monde possible, ou pour en débattre !
Images illustratives de différents Soufis