Un arrêt brutal sur la voie de l’illusion
Mentaliste, il pouvait stopper un train. Septembre 1989, URSS (Russie). Oublié Patrick Jane, ici il y a du lourd ! L’Union soviétique abrite un nombre croissant de psychiques et de mentalistes. Au cours des derniers mois de l’année, le pays est submergé par des mentalistes et des psychiques “autoproclamés” qui apparaissent à la télévision gouvernementale, attirent des foules immenses, et reçoivent des milliers de lettres demandant de l’aide. L’un d’entre eux, E. Frenkel, est devenu convaincu qu’il pourrait utiliser ses pouvoirs pour arrêter les véhicules sur leur route. Il a estimé que “dans des conditions extraordinaires de menace directe pour mon organisme, toutes mes réserves seront mises en action”.
Frenkel a apparemment commencé petit – une bicyclette ici, une voiture là-bas – avant de passer aux tramways. Enfin, il a mis au point un test ultime de son pouvoir psychique : il arrêterait un train de marchandises sur ses rails.
Pour cette raison, il était prêt à confronter ses pouvoirs psychiques à un train de marchandises en 1989. Cependant, Frenkel n’aurait peut-être pas dû faire autant confiance à son pouvoir !
Le dernier tour de magie
L’ingénieur du train qui a vu marcher au loin Frenkel, vêtu d’une chemise blanche, marchant le long du chemin de fer sur une longue distance, l’a d’un coup vu jeter son porte-documents sur le côté des rails et monter sur la voie ferrée avec les bras levés, la tête baissée et le corps tendu. L’ingénieur a tenté de stopper la machine grâce aux freins d’urgence, mais il était déjà trop tard.
Bien qu’il ait vu Frenkel et ait enfoncé les freins, il ne pouvait pas arrêter le train à temps et Frenkel, qui était envahi par ses pouvoirs mentalistes, n’a pas pu voir que quelque chose clochait et passa sous le train…
“Le freinage d’urgence n’a pas aidé, une tragédie s’est produite…”,
a déclaré le journal. Il n’a pas précisé quel jour Frenkel avait été tué, ni fourni d’autres détails.
L’on pourrait penser qu’il était fou, mais puisque des personnes l’adulaient, au point de passer à la télévision, et qu’il n’était ni enfermé ni craint, il avait donc pleinement conscience de ses actes, dont le dernier lui aura coûté la vie. Dans tous les cas, Patrick Jane n’a tout compte fait pas de soucis à se faire, il reste le numéro un des mentalistes !
“Quand le mentalisme déraille”, pourrait-on dire.
Frenkel, dans sa quête d’arrêter un train par la force de l’esprit, a peut-être pris le terme “force de frappe” un peu trop au pied de la lettre. Ironiquement, il semblerait que le seul arrêt qu’il ait réussi à provoquer était le sien. Une performance tragiquement coupée en plein élan, laissant le public et un train en mouvement sur leur faim. Dumber, peut-être, mais sûrement pas moins spectaculaire.
Évasion finale : Quand les maîtres de l’illusion tentent de tromper la grande faucheuse
Dans le monde énigmatique des mentalistes, où l’illusion se mêle à la réalité, quelques âmes audacieuses ont tenté de franchir la frontière ultime : vaincre la mort elle-même. Cette quête, digne d’un film d’Hollywood, a parfois pris une tournure tragiquement ironique. Imaginez le tableau : un mentaliste, dans un élan de défi ultime, annonce fièrement qu’il peut échapper aux griffes de la mort, devant un public à la fois sceptique et fasciné. La tension monte, le silence se fait… et l’acte final ne se déroule pas tout à fait comme prévu.
On pourrait dire qu’ils ont réussi, à leur manière, à prouver leur point : après tout, n’ont-ils pas échappé à la routine mortelle de la vie quotidienne, en choisissant une sortie pour le moins spectaculaire ? Bien sûr, les statistiques sur ces “performances” finales sont rares, car peu de mentalistes choisissent réellement de tester leurs limites de cette manière extrême. Mais ceux qui le font deviennent souvent des légendes, non pas pour avoir vaincu la mort, mais pour avoir illustré de manière mémorable l’adage : “Il est plus facile de tromper les autres que de se convaincre soi-même de l’impossible.”
Il y a toutefois quelques cas notables de personnalités dans le domaine de l’illusionnisme ou de l’évasion qui ont perdu la vie en tentant des performances dangereuses. Voici une liste concise :
Harry Houdini : Bien qu’il ne soit pas mort pendant une performance, la mort de Houdini est souvent entourée de mythes. Il est décédé en 1926 des suites d’une péritonite secondaire à une rupture de l’appendice. Une version populaire de l’histoire suggère que cela a été précipité par plusieurs coups portés à l’abdomen par un spectateur, testant la prétention de Houdini à résister à de tels coups, mais Houdini n’était pas préparé à ce moment-là.
Joseph Burrus : Un illusionniste qui est décédé en 1990 lors d’une tentative d’évasion ratée similaire à un tour de Houdini. Il a été enterré vivant sous sept tonnes de terre et de béton, mais la boîte dans laquelle il était enfermé s’est effondrée sous le poids, le tuant instantanément.
Charles Rowen (alias Karr the Magician) : Un échappiste sud-africain qui a rencontré son destin tragique en 1930 lorsqu’il n’a pas réussi à s’échapper de ses liens avant qu’une voiture, conduite à sa demande, ne le renverse.
Jeff Rayburn Hooper : Un magicien amateur qui est décédé en 1984 en pratiquant une illusion de tir au pistolet. L’astuce a mal tourné, et il a été mortellement blessé.
Ces histoires servent de sombres rappels des risques associés à l’exécution de tours de magie ou d’évasions extrêmement dangereux, même pour des professionnels expérimentés. Il est crucial de noter que ces performances impliquent souvent des années de pratique et une préparation méticuleuse, et même ainsi, le risque zéro n’existe pas.
Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager cette histoire pour sensibiliser le plus de monde possible, ou pour en débattre !